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By Philippe Moreau

Une nuit de décembre sixty two av. J.-C., un jeune patricien romain, Publius Clodius Pulcher, déguisé en femme, s'introduit dans los angeles résidence officielle de César, alors magistrat et grand pontife, où Pompeia, femme de celui-ci, célèbre une cérémonie religieuse secrète réservée aux femmes. Démasqué et reconnu, Clodius provoque un scandale retentissant : on parle d'adultère, de sacrilège. Un procès (difficilement organisé, et qui se terminera par l. a. corruption des juges) et une grave crise politique s'ensuivent, auxquels est mêlé Cicéron. Ce sont ces événements, les personnages qui y furent mêlés, les recommendations religieux en reason (surtout celui d'inceste), les mécanismes judiciaires, politiques et sociaux mis en marche par ce procès qu'étudie l'auteur, offrant ainsi une vue en coupe des milieux politiques romains de los angeles fin de l. a. République.

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Nous possédons une lettre des calendes de janvier 61, mais Cicéron n'y fait pas mention de la réunion du sénat (elle peut avoir été rédigée avant celle-ci). -c. ont pu occuper plusieurs séances. CHAPITRE IV LA DELIBERATION DU COLLEGE DES PONTIFES 1. LES COLLEGES CONSULTES La procédure habituelle comportait le renvoi aux pontifes, aux quindecimuiri, aux haruspices : les textes ne mentionnent pas d'autres collèges. Or, le texte de Cicéron qui constitue notre seule source pour ces faits parle de consultation des Vestales et des pontifes130.

124) Cicéron remarque avec bon sens que personne n'ayant jamais commis le sacrilège en question, le châtiment en était donc inconnu, et la tradition populaire sur l'aveuglement n'avait aucune valeur religieuse : Har. resp. 18, 38 : quis enim ante te sacra illa uir sciens uiderat, quisquam paenam quam sequeretur id scelus scire posset ? (125) Cic, Har. resp. 17,37 : Quam (deam) iste idcirco Bonam dic quod in tanto sibi scelere ignouerit. Non ignouit, mihi crede, non... 1 39 : A dis quidem immortalibus quae potest homini maior esse poena furore atque dementia ?

42 CLODIANA RELIGIO Cic. 28, 3. Il est d'ailleurs difficile de se représenter ce que Plutarque a réellement écrit, les interventions des éditeurs étant venues brouiller la question. Le texte des manuscrits semble être (avec des variantes d'ordre de mots, et des leçons (èypâvaxo ou àJievpdi|/aTo) : Kaîoap xe xf|v nourcniav dupfJKE Kai 6ÎKT|V doeßeiac èypàvaxo T(p Ktaoôiq)M. Mais certains éditeurs, relevant d'une part la contradiction entre ce passage et la Vie de César, où c'est un tribun de la plèbe qui est présenté comme accusateur89, et d'autre part l'opposition entre Plutarque et les autres sources mentionnées plus haut, ont supposé une lacune entre ôiicnv et doeßeiac, (ou entre Kai et aaeßeiac, selon l'ordre des mots qu'ils adoptent),' lacune correspondant à la chute d'un sujet de èvpâviraTO autre que Kaîoap 90.

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